Entre macadam et garrigues

Entre macadam et garrigues

Entre macadam et garrigues

Entre macadam et garriguesEntre macadam et garrigues, Guimauve, chiot vagabond, rencontre dans mon roman Macadam-garrigues, une famille insolite et bienveillante.

Dans Macadam-garrigues, le testament d’Émile comme fil d’Ariane.

 À  condition de pouvoir, parfois, s’en éloigner un tant soit peu, batifoler dans les près, jouer avec les jolies fleurs des champs, parler à un caillou… À pas de loup, il se faufile en biais jusqu’à une habitation, un mas d’où ne filtre aucune lumière. Il s’inquiète des bruits étranges, des sons de voix qu’il ne connaît pas, de ses propres pas crissant sur le gravillon, de son ouaf-ouaf aplati au fond de sa gueule. Il a faim et soif, ses pattes l’abandonnent mollement, il se pelotonne en chien de fusil au creux de la moelleuse douceur du tapis-brosse d’entrée et s’assoupit.
Guimauve, ce p’tit bandit, a quelque chose du « Clochard » amoureux de « la Belle ». Lui tripatouiller entre deux doigts le poil dru de ses oreilles ? Pas gagné ! Une main, légère pour ne pas le surprendre, le réveille en sursaut. « Bonne maison, se dit-il ! » Mais tout ça s’est mélangé dans son sommeil. « Tu es sûr de ta destination lui chuchote à fleur de museau la voix rauque de Josie. Alors, si tu en es sûr, il n’y a plus de place ici pour les soupirs ! C’est le petit matin, viens, rentre, moi aussi, j’ai faim, voyons voir dans le frigo, s’il y a de quoi manger … »

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