Marché potier de Crillon Le Brave

Marché potier de  Crillon Le brave

Crillon Le brave

Crillon Le brave ne demande pas son reste en matière d’art et d’architecture. Ses façades sont parfaitement rénovées, et par delà son marché potier, Crillon Le Brave défie le Mont Ventoux, majestueux, presque insolent avec son crâne chauve. La nature a beaucoup à offrir à ce patrimoine et l’on médite encore mieux à travers l’art de la poterie.Grand invité en ce w-end du 19 août. Alors je papillonne, au fil du dégradé qui s’ étend à perte de vue en rose velouté, rouge tannique, vert tonique, la céramique se décline en cascade fougueuse, en terre cuite ou au tempérament plus argileux, mugs, coquetiers, saladiers profonds et accueillants invitent aux ripailles…

Dire que ce village fut pratiquement voué à l’abandon en 1960, et certaines ruines, devenues dangereuses, rasées.

par delà les coteaux et une langue de plaine…

De nos jours,il suffit de gravir le raidillon qui mène au promontoire de ce relais et château, tout en haut du vieux village, face à la place de l’église pour arpenter un dédale de vieilles pierres et de couloirs. On s’y perd volontiers, de marches en lierre, de fleurs en céramiques, un lieu de charme. Un petit air de Byblos tropézien à la sauce vauclusienne, l’hôtel Crillon le Brave, une oasis minérale plantée dans un camaïeu de vert.

Crillon-le-brave accueille pour sa cinquième année, le marché des potiers sur la place de la mairie en ce week-end aoûtien.
Une occasion de passer un moment agréable et festif, de découvrir un village perché adossé au Ventoux et de pénétrer dans l’univers de la terre, de l’argile et des ocres, un artisanat haut en couleurs, en originalité et en qualité.

34 potiers de la région et d’ailleurs vous étonneront par leur créativité et la variété de leur travail, alliant tradition et modernité. Œuvrant tous pour le rayonnement de la céramique de création, ils ne présenteront que des pièces triées sur le volet. Toutes les techniques seront représentées, le grès, la porcelaine, le raku, la faïence et la terre vernissée, déclinées en sculpture, vaisselle, bijoux et objets de décoration pour la maison.

 

 

 

 

 

#BalanceTonPorc

 

Balance  ton porc : Une réflexion sur le langage et l’image du cochon

L’expression « Dénonce ton porc » résonne avec force dans l’espace public, mais que signifierait-elle si un cochon pouvait y répondre ? Probablement interloqué, il grognerait, perplexe face à cette association injuste entre son espèce et des comportements répréhensibles. Pourquoi donc cet animal, pourtant symbole d’abondance dans l’Antiquité, se retrouve-t-il affublé d’une image si négative ?

Depuis toujours, les humains attribuent aux animaux leurs propres défauts et vertus. Steven Spielberg, par exemple, a involontairement contribué à la diabolisation du requin avec Les Dents de la mer, inspiré du roman de Peter Benchley. Dans un tout autre registre, Jean de La Fontaine a largement anthropomorphisé les bêtes pour illustrer la nature humaine : la cigale insouciante, la fourmi laborieuse, le loup cruel, le chien servile, ou encore les rats au mode de vie contrasté. Ainsi, l’humain prête à l’animal des traits qui, en réalité, n’appartiennent qu’à lui.

Le cochon, omniprésent dans notre culture culinaire et iconographique (tout est bon dans le cochon), se retrouve pourtant enfermé dans une connotation péjorative. L’expression « Dénonce ton porc », dénuée de comparaison explicite, a imposé l’image d’un animal associé à la saleté et à l’excès. Pourtant, dans de nombreuses civilisations anciennes, le porc symbolisait la fertilité et l’opulence. Pourquoi cet animal s’est-il retrouvé transformé en métaphore du vice ?

Curieusement, l’image du cochon ne se limite pas à la souillure. Il suffit d’observer les tirelires en forme de porcelet, dont la couleur nacarat, la fente monétaire et la posture figée en porcelaine évoquent davantage l’abondance que la dépravation. Plus étonnant encore, certains aéroports utilisent des cochons comme animaux thérapeutiques pour rassurer les passagers anxieux, prouvant ainsi que l’animal peut être associé à la douceur et au réconfort.

Malgré ces images positives, le langage perpétue une vision biaisée du cochon. L’expression « sale porc » illustre bien cette déformation culturelle. Dans le film Pain, amour et fantaisie de Luigi Comencini, Gina Lollobrigida lance même : « Reste polie, même un porc peut faire un bon mari. » Une phrase qui traduit à quel point la langue peut enfermer un animal dans un rôle qu’il n’a jamais choisi.

Finalement, ne serait-il pas temps de remettre en question nos métaphores accablantes et de laisser le cochon être simplement ce qu’il est : un animal, ni plus ni moins ?

Salon du livre 2016, Morières les Avignon.

Salon du livre 2016 de Morières-les-Avignon : Moments forts et rencontres inspirantes.


Salon du livre 2016, Morières les Avignon
Le salon du livre 2016, tenu le 15 octobre à Morières-les-Avignon, a marqué un tournant personnel puisqu'il s'agissait de ma première participation en tant qu'auteure. Retour sur une journée riche en émotions et rencontres.

Organisation exemplaire

Un grand bravo à Nadia Bergougnoux, auteure et présidente de l'association « Au fil des mots », et à toute son équipe de bénévoles. Leur accueil chaleureux a immédiatement instauré une ambiance conviviale, propice aux échanges.

Jacques Salomé, parrain prestigieux de cette quatrième édition des Rencontres Littéraires, a laissé une empreinte marquante par sa présence et son charisme.

#### Déroulement de la journée

– **8h30 : Accueil chaleureux**

L’espace Folard nous a ouvert ses portes dès le matin, proposant thé, café et viennoiseries. Mon emplacement idéalement situé dans l’allée centrale facilitait la visibilité auprès des visiteurs.

– **Solidarité et convivialité entre auteurs**

Merci spécial à André Aubert, mon voisin de stand, auteur, peintre et illustrateur. Avec générosité, il m’a offert deux présentoirs pour mieux exposer mon roman : « Macadam-garrigues » .

Le Pitch: Entre trottoirs sans pudeur et comptoirs trop familiers, macadam-garrigues dépeint avec férocité et tendresse la fraternité de ceux que l’on appelle  les laissés-pour compte.  Dans cette Marseille interlope , on enterre un père, un ami, et l’on ressuscite l’espoir entre deux verres de vin. Un polar social ou rire et larmes s’entrechoquent, porté par des personnages qui vous hanteront longtemps
– **10h : Rencontre avec le public**

L’arrivée des premiers visiteurs a dynamisé l’atmosphère. Malgré une certaine fatigue initiale, les échanges enthousiastes avec le public m’ont rapidement revitalisée.

Macadam-garrigues

Rencontres inspirantes

- **Valérie Corré, auteure engagée**

Une rencontre bouleversante avec Valérie Corré, auteure du poignant « Sois gentille... ! », traitant du sujet sensible de l'inceste. Son engagement admirable pour briser ce tabou dans les établissements scolaires et faire évoluer la législation force le respect. Notre échange profond et sincère m’a beaucoup marquée.

- **Hommage émouvant : Journée internationale du deuil périnatal**

À 11h30, le lâcher symbolique de ballons organisé dans le jardin a constitué un moment particulièrement émouvant. Nadia Bergougnoux, très touchée, a rendu hommage aux familles endeuillées par la perte d’un enfant non-né. Ce moment fut sublimé par la chanson interprétée par l'une de ses filles, en écho à son ouvrage "Le ventre vide".

#### Réflexions autour de l’inceste

En marge des échanges littéraires, le salon a aussi été l'occasion d'évoquer la qualification juridique de l’inceste. Malgré la non-création d’une infraction spécifique distincte des viols et agressions sexuelles, il est important de noter l'inscription explicite de l’inceste au casier judiciaire des auteurs. Toutefois, la question sensible de la preuve du non-consentement de l'enfant reste problématique et appelle une évolution juridique indispensable.

### Conclusion

Cette édition 2016 du salon du livre à Morières-les-Avignon a été riche en émotions, en échanges constructifs et en rencontres marquantes. Une journée inoubliable, stimulante et profondément humaine.



















Les cahiers Jean Vilar Avignon.

Les Cahiers Jean Vilar sont disponibles à la Maison éponyme en Avignon.

Les cahiers Jean Vilar

Les cahiers Jean Vilar sont recentrés sur l’essence même du théâtre et du festival d’Avignon.

Qu’est ce qui nous fascine dans Les cahiers Jean Vilar… qui fait que telle œuvre de théâtre plutôt qu’une autre nous arrête et qu’on ne peut en détacher son regard?

Peut être le simple fait de se confronter à des chefs-d’œuvre d’auteurs populaires. Shakespeare fut l’un de ceux-là. Perspectives Shakespeare. Cahiers Jean Vilar 117.

Les Cahiers Jean Vilar

Olivier Py,  Moi, directeur du festival d’Avignon  « dans la totalité de la possibilité théâtrale »

Les Cahiers Jean Vilar, anciennement dénommés les cahiers de la Maison Jean Vilar, initiés en 1982 par Paul et Melly Puaux, étaient un simple feuillet associatif qui s’est développé en revue. Celle-ci constituée de dossiers thématiques composés d’analyses, d’entretiens, d’enquêtes.

Les informations, y figurant, se concentrent sur l’aventure du théâtre populaire, les thèmes majeurs du spectacle vivant au regard de l’actualité. Y sont traitées des questions du théâtre public, de sa responsabilité sociale, politique, éthique, en lien étroit avec le Festival d’Avignon d’hier et d’aujourd’hui. Jean Vilar voulait faire du théâtre un service public. Les acteurs, les metteurs en scène, et quelques analystes y abandonnent toute posture.

Quand au spectateur, visiteur, amateur de théâtre, il entre dans la Maison Jean Vilar pour découvrir de nombreux détails scénographiques, insoupçonnés, jusque là.

Il suffit d’emprunter scéniquement les marches de l’escalier pour passer d’un univers à l’autre sans perdre une miette de ces précieux cahiers, lesquels peuvent périodiquement réinventés la la langue de Shakespeare en l’adaptant aux évolutions d’un langage en perpétuel changement.

La salle des accessoires et des costumes, exposés, pour leur valeur scénique est conçue telle une grande étape. Un voyage à travers les époques, les faits et personnages mis en scène, invite à un dialogue avec le visiteur.

La salle des extraits de théâtre numérisés, projettent sur les murs d’une chambre noire et plafonds rénovés, façon contemporaine, son et lumière évocateur, dédiés à l’héritage culturel «  être ou ne pas être »

 De la place du Palais des Papes et sa cour d’honneur, berceau du Festival classé au patrimoine mondial de l’Unesco à celle de L’Horloge ou siège l’Opéra-théâtre qui ponctue les saisons de musique et de danse en passant par la place Pie. Ne pas s’arrêter, surtout pas. Et de poursuivre sur ce ton d’autodérision, avant-gardiste « to be or not to be » 

Les cahiers Jean Vilar

Les cahiers de la maison Jean Vilar entretiennent la mémoire du plus grand festival des arts vivants: Le Festival d’Avignon. Depuis sa création et sa mise en scène en 1947 sont archivés dans cette lieu, tous les programmes, articles de presse, affiches, photographies et documents audiovisuels du In et du Off. Le panel est très large. Cela concerne aussi bien le théâtre que la danse, le cinéma, l’art clownesque, les marionnettes, les mimes, etc. De nombreux documents sont numérisés afin de ne pas altérer les originaux facilitant la recherche par auteur, thème, événement, ou date. Les étudiants, notamment ceux qui ont choisi le cursus patrimoine et archives historiques, y trouveront leur bonheur.

Jean Vilar, l’enfant de Sète, artiste protéiforme, a consacré sa vie au théâtre, et à sa mise en scène en Avignon. Il n’a eu de cesse de le démocratiser et d’aller à la rencontre de son public.

En 1971, son cœur murmura à notre oreille, un « Je vous aime, mais je pars ». Ses cahiers sont le fil ténu d’une tradition qui perdure.

 

Avignon en scène : Vilar, Shakespeare.

De Vilar à Shakespeare, Avignon en scène.

Un théâtre d’auteurs à la découverte d’Avignon en scène. Amis et touristes, amoureux des arts, Avignon en scène est l’objet d’une balade photographique, poétique à travers ses rues pavées. Ô combien, attachantes. Dans les rues de la cité des Papes, porté par l’ambiance festive, l’idéal est de se mettre en pilote automatique. Entre parades et distribution de tracts par les artistes. D’une ruelle à une autre la musique vous accompagne et s’immisce dans un battement de cil, dépeignant les souffrances de l’amour, les douleurs de la passion. Les insomnies, les jours interminables, les nuits peuplées de songes propres au théâtre.  Avignon en scène, siège de la papauté perpétue sa tradition des arts vivants depuis 1947. Certes, mais serait-ce à cause de Shakespeare ? Sans nul doute. Le soleil d’été joue à cache-cache avec les centaines d’affiches suspendues à vos zygomatiques pour y mettre un zeste de comédie. Coquetteries se profilant à l’ombre des meurtrières des fenêtres du Palais des Papes. Avignon en scène suggère, n’impose pas, ouvre à travers son festival des chemins en chacun de nous. Que nous révèle le festival d’Avignon, aussi vaste que vertigineux. Danse la rue ou dans les salles, il y a toujours de belles découvertes à faire. Le nombre de pièces de théâtre ne cessant d’augmenter, il est sage de réserver le ou les spectacles à la cour d’honneur bien avant que ne débute la saison. Il faut laisser du temps au temps pour aérer, chasser la poussière dans les salles réservées à un spectacle qui se monte tant dans le IN autant que dans le Off, lequel continue jusqu’au 30 juillet. Le IN tirant le rideau le 24. Avignon sans son festival, et sa fontaine de la cour du Cloître saint Louis, absolument inconcevable. To be or not to be touche au cœur l’intention et l’attention à être ou ne pas être porté par la voix d’un acteur. Sacré conteur, sacré Shakespeare, sacré Vilar, sacré festival, sacrée Cité papale. La rencontre d’Avignon avec la scène artistique, une fenêtre ouverte sur la vie par la voix du théâtre. Certains artistes peuvent grimper la hauteur des murailles du palais des papes, silencieusement, en chaussons de danseuse, exécutant ce pas de danse jusqu’à la dernière ogive au risque de troubler le calme de cette vénérable demeure. Défi relevé haut la main, les pieds incrustés dans les interstices entre deux pierres d’escalade. Intra-muros, si les vieilles pierres pouvaient parler du théâtre d’auteurs, elles déclameraient du Shakespeare ou du Tchekhov. De la cour d’honneur du Palais des Papes à La maison Jean Vilar, de la Place des Corps saints au Cloître saint Louis, s’invite le théâtre, celui de l’élite, et l’autre, dit populaire. Pour votre sécurité… Toujours au moins deux, les toubibs de garde à La cour d’honneur. En bref, l’ossature symbolique du festival d’Avignon est en perpétuel mouvement dû à l’être et à la pensée. To be or not to be !

Extérieur nuit colle parfaitement au coup de folie de Greg.

Extérieur nuit colle parfaitement au coup de folie de Greg.

Pendant que « La sono du bar jouait « Extérieur nuit » de Bernard Lavilliers, la musique collait parfaitement au coup de folie de Greg. Il  connaissait cette chanson par cœur, et tu t’en tires toujours en ricanant et tu t’en vas dans les poubelles, belles, belles. Il ne croyait pas si bien dire Nanar, c’était bien du côté des poubelles qu’il allait faire son marché cette nuit. »

Laissez bouillonner une minute dans la marmite et le tour est joué

Entre Pigalle la blanche et Extérieur nuit, l’univers citadin de Lavilliers colle parfaitement au coup de folie de Greg.

Black, la mémoire des bistrots,

Black, les blousons noirs des travelos,

Black, la mort dans son linceul.

White, la peur qui vous rassure,

White, le boulevard sous la bavure.

Je suis un serial killer heureux

Ainsi va la solitude des filles; aux coins des rues mal famées, un regard en biais, une ombre qui se dessine sur un mur, une menace, et au plus sombre de la nuit.  Ce bitume qui refoule toutes les frustrations d’une société absurde et sans compassion. Greg utilise le cynisme comme une arme, cependant,  il appuie là où ça fait mal, quelque part entre indifférence et curiosité malsaine.

et Pourtant L’univers urbain devint un terrain de chasse pour Greg.

Il affûte sa corde, sainte éthique du killer en série.

A partir de Extérieur nuit, le terme de serial killer est une aberration sémantique !

Alors, fermez vos portes, vérifiez les volets, branchez la TV et savourez le spectacle. Grâce à son roman, Je suis un serial killer heureux, Greg va exploser l’audimat. Tard dans la nuit, ou alors était-ce au petit matin, le jour se lève sur la musique Extérieur nuit  de Lavilliers.  Le jour se lève, on est tout seul; Greg pouvait donc se laisser aller en toute sécurité à trouver une sépulture décente pour Edy. Il faisait nuit noire dehors, mais il n’avait plus peur de ça, Edy.

C’était un bon chien. Ainsi va la vie, elle vous donne un sursis puis reprend sans répit. Mais rien ne se passe jamais comme prévu pour Greg!

Pour conclure, loin de forcer le trait . Il en est ainsi, des générations de bacheliers ont dû  plancher au bac sur l’inévitable question de la liberté ! Sommes-nous libres ? La liberté a-t-elle un prix ?  Autant de dissertations vaines et inutiles sur une notion à géométrie variable. 

Cependant , le résultat est couru d’avance 🙂 pas le seul à se faire des cheveux blancs. Bon appétit !

L’arbre de mai

Le mois d’avril s’en est allé, plantons l’arbre de mai.

arbre de mai

L’heure est à la l’érection…d’un arbre de mai.

Le mois de mai signe la fin de l’hiver, le retour du printemps et la floraison des beaux jours dans les parc et jardins.

A Cucuron, la tradition veut que l’on dresse un peuplier dépassant le clocher de l’église. La saison des récoltes bat son plein, l’abondance est sensée renaître de ses cendres. Fête païenne, citoyenne, syndicale, 1er mai, rime avec fécondité, fraternité, congés payés. 

 Mai 1968, les événements embrasent le pays et donne naissance aux soixante-huitard.

1er mai 1998, lancement officiel de l’euro, une légère brume pourpre flottait dans l’air .

Mai 2016,  « nuit debout », le journal Siné Mensuel  illustre les événements jusqu’à la caricature .

Voici ce joli mois de mai et son cortège de  fêtes, de comptines et  selon une coutume ancestrale, il est bon ton d’enrubanner l’arbre de mai pour danser et festoyer autour de celui-ci.

En mai, un parfum de muguet flotte dans l’air. Plante très toxique, en dépit de sa fragrance et de ses fleurs blanches, clochettes innocente, attention à ce que vos chiens ne s’en prennent pas à celles-ci. Un poison pour ceux-ci.

Remontons le temps.

Le 1er mai 1561 Charles IX instaura la tradition d’offrir du muguet le 1er mai en guise de porte bonheur. Ce n’est que vers 1907, puis en 1936 que le muguet est associé à la fête du travail. Depuis lors, le 1er mai fait le bonheur des fleuristes.  C’est un jour où la plupart d’entre nous offre un brin ou un bouquet de muguet à ses proches sans savoir vraiment pourquoi.

La vente de muguet, sur le bas-côté,  fait l’objet d’une tolérance admise à titre exceptionnel « conformément à une longue tradition ».

arbre de mai

Comme disait si bien Voltaire: «Le bonheur est souvent la seule chose qu’on puisse donner sans l’avoir et c’est en le donnant qu’on l’acquiert»

En avril, ne te découvre pas d’un fil, pendant le mois de mai, couvre toi plus que jamais.

Un clin aux années 1960 avec la voix de Bourvil, plus connu en tant qu’acteur que chanteur mais chantant délicieusement ce  « Joli mois de mai » .  Notre mère, le portait dans son cœur et adorait celles qui se nourrissent de pucerons, communément  appelé bêtes à bon Dieu qui avaient élues domicile dans notre jardin.

 La Volkswagen Coccinelle n’était pas encore née !

Bonne à tout faire, un passage d’enfer

Bonne à tout faire, un passage d’enfer.

Hélas , c’est l’histoire bien réelle, d’un fainéant qui prend sa femme pour « sa bonne à tout faire ».
Un italien, s’estimant victime de « mauvais traitement », porte plainte contre son épouse qui ne cuisine pas assez et néglige la propreté du foyer, rapporte le quotidien «Il Fatto quotidiano». Tout ceci prête à sourire, si ce n’est qu’au regard du droit italien… si l’épouse est reconnue de « mauvais traitement », elle encourt une peine pouvant aller jusqu’à six ans de prison.
Pas futé cet homme un peu macho sur les bords.. .Si elle va en prison, il sera enfin obligé de se bouger…
Il faut lui botter l’arrière-train à ce gaillard ! « Pour inciter mon homme à participer aux tâches, j’adopte la méthode des machos » titrait Le Monde le 8 mars 2011.
Certains croient qu’une étude norvégienne de 2012, démontre que plus l’homme fait le ménage, plus le risque de divorce est élevé car le nombre de divorces parmi les ménages qui partagent les tâches domestiques est 50% plus élevé que chez ceux où la femme accomplit seule le travail. En fait, la véritable raison est qu’on peut plus facilement se chamailler si on a les mêmes rôles et si on a le sentiment que l’autre ne fait pas sa part de travail.
Donc la solution consisterait à bien définir le rôle de chacun sans penser qu’une femme est destinée, par nature, aux tâches ménagères et pas un homme , c’est du machisme et de la misogynie . Si un homme fait le ménage,  manque t-il  de virilité ?
Pourtant, il est tellement mimi en soubrette passant l’aspirateur :  Freedie Mercury.

Bon assez ri, je vais prendre mon martinet pour mettre mon mari au taf !
Musique : I want to break free. Freedie Mercury.