Le tarot à la marseillaise
Qu’y aurait-elle lu si d’aventure un jeu de tarot lui était tombé entre les mains ?
Le fou, le mat, reine ou roi, qu’importe la carte, Lola s’en serait accommodée au comptoir du brave Émile.
On ne prédit pas l’avenir, et Max le premier en aurait bien été incapable. Pourtant, et comment ne pas y voir un signe du destin, presque tous les jeux de tarots divinatoires se fondent sur celui de Marseille.
La capitale phocéenne se retrouve en plein méli-mélo de cartes, et nos héros, propulsés sans le savoir dans les remous des prédictions en tous genres.
Alors essayons d’attribuer une carte à chacun des personnages.
Sans hésiter, Lola hérite de la Papesse, symbole de la féminité toute puissante.
Josie, de par ses bourdes légendaires mais aussi et surtout par sa spontanéité et sa légèreté, endossera le rôle de l’impératrice.
Eva, cuisinière émérite, mériterait une étoile, et c’est cette carte que nous lui attribuerons d’office.
Mercedes, femme d’intérieure, décoratrice et cerbère de la propreté, endosse la tempérance.
Émile et ses bacchantes de bistrotier, l’ange gardien et posthume de notre belle équipe, portera fièrement la carte du jugement.
Quant à Max, conscient que tout doit évoluer, que la vie est mouvement, symbolise si bien la roue de la fortune.
Alors bien sûr, tout ceci est arbitraire, voire un peu caricatural, mais à l’image d’un tarot de Marseille, nos héros ne sont rien les uns sans les autres et il en va ainsi des cartes qui se croisent en s’entrecroisent sur le tapis du hasard.
A propos de Lola, promue papesse d’un jour, n’oublions pas que le Mas Émile de Macadam-garrigues se trouve à un jet de pierre d’Avignon, jadis cité des papes. La femme est l’avenir de l’homme, Max l’a bien compris en confiant le sien à ses quatre amazones.
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