La nuit les emporte déjà!

La nuit les emporte déjà!

La nuit les emporte déjà !

Entre recherche et inquiétude existentielle… La nuit les emporte déjà!

On puise dans le passé pour conjurer l’avenir tant et si bien que « la nuit les emporte déjà. »

Voilà comment elle accepta  de traquer « cette chose » . De toute façon, Brigitte était bien décidée à se rendre sur les contreforts du Mont Ventoux pour la débusquer, remonter à sa source et démasquer le véritable coupable. Son suspect se trouvait partout et nulle part, en quelque sorte invisible, il était. Elle irait jusqu’en Italie s’il le fallait pour retracer son parcours. L’empreinte du temps faisait son chemin avec le souvenir, d’un souvenir insensé qui en évoque un autre. Le genre de truc qui transcende le jeu mortel des apparences. « Coupables », ils l’étaient tous, autant que leur silence, murmurait à son oreille une petite voix.

On croit tout connaître de « l’autre » la seule personne que l’on aime, plus que tout, plus que sa propre vie. La mort ou tout autre mesure du même genre « dite » à échelle humaine.  Ce repère temporel qui nous indique que rien n’aurait aucun sens, sans lui, sans elle.

Pourtant…

 —  Elle marchait dans cette petite rue, tentant de reconnaître la maison de son enfance, s’arrêtant devant chacune d’elles. Il n’y avait plus rien, aucun souvenir auquel se raccrocher, si ce n’est le parfum capiteux, presque entêtant des lavandes. La mémoire ne serait-elle rien d’autre qu’un puits sans fond, tombe la torche, sans jamais s’arrêter, elle tombe, toujours plus vite, surgissent des ombres, fugitives… Elle croyait en reconnaître certaines que la nuit les emporte déjà.

Cependant, je ne saurai jamais, à ce moment précis de ma plume, ce qui porte le regard de Brigitte si loin. Encore moins, le pourquoi du comment;  je l’ai appelé Brigitte. Mais j’ai quelques pistes à explorer avant que La nuit ne les emporte déjà.

Au vent emporte le temps…
Il nous surprend assoupit au beau milieu de la nuit, ou d’une sieste d’après déjeuner, lorsque on est réveillé par un bruit familier. Alors  on essaie de le comprendre parce que l’on a pris un peu de « bouteille »,  on tente de l’apprivoiser, ça fait partie de la vie ou de la déconfiture, allez savoir ?

 La nuit les emporte déjà!

C’est un peu l’histoire des poupées Russes !

On imagine à quoi ressemblera la prochaine tout en se rappelant avec nostalgie des précédentes !

La soixantaine n’est pourtant rien d’autre qu’un repère dans le temps, une façon comme une autre de poser cinq minutes ses valises ( pas sous les yeux !) et de réaliser le chemin parcouru tout en se projetant dans l’avenir.

Avant que la nuit ne les emporte déjà ! Un vague parfum d’ail et de basilic flotte dans l’air .

Une tranche de pain aillée, arrosée d’un filet d’huile d’olive agrémentée d’une feuille de basilic feront l’affaire.

 

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