Extérieur nuit colle parfaitement au coup de folie de Greg.

Extérieur nuit colle parfaitement au coup de folie de Greg.

Pendant que « La sono du bar jouait « Extérieur nuit » de Bernard Lavilliers, la musique collait parfaitement au coup de folie de Greg. Il  connaissait cette chanson par cœur, et tu t’en tires toujours en ricanant et tu t’en vas dans les poubelles, belles, belles. Il ne croyait pas si bien dire Nanar, c’était bien du côté des poubelles qu’il allait faire son marché cette nuit. »

Laissez bouillonner une minute dans la marmite et le tour est joué

Entre Pigalle la blanche et Extérieur nuit, l’univers citadin de Lavilliers colle parfaitement au coup de folie de Greg.

Black, la mémoire des bistrots,

Black, les blousons noirs des travelos,

Black, la mort dans son linceul.

White, la peur qui vous rassure,

White, le boulevard sous la bavure.

Je suis un serial killer heureux

Ainsi va la solitude des filles; aux coins des rues mal famées, un regard en biais, une ombre qui se dessine sur un mur, une menace, et au plus sombre de la nuit.  Ce bitume qui refoule toutes les frustrations d’une société absurde et sans compassion. Greg utilise le cynisme comme une arme, cependant,  il appuie là où ça fait mal, quelque part entre indifférence et curiosité malsaine.

et Pourtant L’univers urbain devint un terrain de chasse pour Greg.

Il affûte sa corde, sainte éthique du killer en série.

A partir de Extérieur nuit, le terme de serial killer est une aberration sémantique !

Alors, fermez vos portes, vérifiez les volets, branchez la TV et savourez le spectacle. Grâce à son roman, Je suis un serial killer heureux, Greg va exploser l’audimat. Tard dans la nuit, ou alors était-ce au petit matin, le jour se lève sur la musique Extérieur nuit  de Lavilliers.  Le jour se lève, on est tout seul; Greg pouvait donc se laisser aller en toute sécurité à trouver une sépulture décente pour Edy. Il faisait nuit noire dehors, mais il n’avait plus peur de ça, Edy.

C’était un bon chien. Ainsi va la vie, elle vous donne un sursis puis reprend sans répit. Mais rien ne se passe jamais comme prévu pour Greg!

Pour conclure, loin de forcer le trait . Il en est ainsi, des générations de bacheliers ont dû  plancher au bac sur l’inévitable question de la liberté ! Sommes-nous libres ? La liberté a-t-elle un prix ?  Autant de dissertations vaines et inutiles sur une notion à géométrie variable. 

Cependant , le résultat est couru d’avance 🙂 pas le seul à se faire des cheveux blancs. Bon appétit !

Coup de cœur littéraire avec : Celle qui détestait son regard.

Mon coup de cœur littéraire avec :

Celle qui détestait son regard par Daniel Iverson, romancier.

Que vous soyez féru de littérature ou pas!

Mon coup de cœur littéraire en ce mois de mai 2016 va à « Celle qui détestait son regard «  Tome 1 de la saga Zygøte.
Le décor est planté dès le prologue. Pourtant, aucune trace d’antarctique dans le reste du premier tome. Nul doute que Daniel Iverson nous proposera un aller-retour sur le sixième continent avant la fin de la saga Zygote. Le dépaysement est total, une chaîne de montagne dans ce désert de glace.  Et… sans dévoiler l’intrigue, une découverte qui scellera le destin de Sara bien avant sa naissance.
Donc, Sara justement, le personnage principal de Zygote, emporte tout sur son passage.

Artiste rebelle, goûtant la solitude comme d’autres aiment se noyer dans la foule. Elle s’est isolée du reste du monde et crée des structures en métal dans la campagne de Sault, (Vaucluse).  Et puis il y a ces deux tentatives meurtres. Tout le monde veut tuer Sara et l’histoire s’emballe. Le rythme ne faiblit à aucun moment des 767 pages du premier tome. Une prouesse qui m’a tenue en haleine durant toute la traversée de ce premier tome… qui m’a envoûté.

Une saga qui s’annonce haletante.

« Saga policière et d’anticipation scientifique, Zygote est un jeu de piste familial. Le point de départ se situe en 1944 et le dénouement en 2030. Du sud de la France aux USA, de l’Antarctique à la toundra lapone. L’ordre économique mondial sera définitivement bouleversé par une course poursuite entre les héroïnes et l’instigateur d’un projet insensé. De Los Angeles à New York à la toundra lapone au Spitzberg. De la Patagonie chilienne jusqu’au désert de glace du pôle sud… L’enquête de Sara et Marcus les entraînera aux quatre coins du globe. Secondés par Erika Lindberg, journaliste suédoise, et sa compagne Dyke, une hackeuse de haut vol. L’auteur déjoue la crise. Les héros formeront le socle d’un projet grandiose! Redistribuer les cartes d’une économie devenue folle à travers un piratage informatique. Lequel ébranlera la finance internationale et réduira en cendres l’héritage maudit de Sara.

Par conséquent, le bon est en chacun de nous. À nous de le guetter, de le semer et de le cultiver

Enfin, pour les mordus du papier : Être au cœur du sujet  avec les points culminants de la saga Zygøte..

Avec Celle qui détestait son regard, bienvenu dans le tome 1 de la saga.Zygote. Mais Qui veut tuer Sara ?

 

Greg, Serial Killer heureux. Saison 1

Greg,serial Killer heureux. Saison 1

Entre Macadam et garrigues, la vie d’un serial killer heureux. Saison1, emprunte à travers ce premier épisode, des chemins de traverses pour vous amener sur une route qui sera la vôtre. Le clin d’œil qu’elle fit à Greg, ce jour-là,  fut pour le moins emblématique.

Greg, « nègre littéraire » marseillais, spécialisé dans les biographies de personnalités. Il voit sa vie chamboulée lorsqu’un automobiliste percute un chien errant sur le Cours Lieutaud dans la cité phocéenne. Décidé à lui offrir une sépulture décente, il trouve un coin tranquille près l’Isle-sur-la-Sorgue. Notre Venise en Provence.  A la suite d’une querelle avec un paysan mal embouché, Greg commet l’acte fatal  et rentre à Marseille sans avoir enterré ce chien qu’il appellera Edy. Sans doute une vague réminiscence du film éponyme dans lequel François Berléand jouait magistralement le rôle d’un courtier en assurance au bout du rouleau. Lequel arborait une mine de chien battu des plus convaincantes. Dans le salon, salle-à manger de son deux-pièces, l’ambiance était presque tropicale.

Je suis un serial killer heureux

« Il a eu une fin affreuse » se dit Greg s’enfonçant dans son fauteuil. Encore aurait-il fallut que la mort puisse être douce ou agréable. Enfin, un de ces sentiments paisibles qui précéderait la torpeur terminale. La mort lui apparaissait, à bien des égards, comme l’épilogue bâclé d’une pièce mal écrite.  Et encore moins bien interprétée. La sonnerie du téléphone le tira de ses méditations. La voix qu’il entendit à l’autre bout du fil ne fit que conforter sa misanthropie galopante. Il leva les yeux au ciel et se contenta d’éructer quelques onomatopées de circonstance.

 

Incroyable, murmura t’il, en buvant un peu d’Évian à la bouteille.

Edy, c’était pourtant un bon chien. Ainsi va la vie, elle vous donne un sursis puis reprend sa mortelle routine. Pourtant, Greg n’avait pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.

Mais rien ne se passe jamais comme prévu!

Encore moins pour un Sérial killer heureux.


L’arbre de mai

Le mois d’avril s’en est allé, plantons l’arbre de mai.

arbre de mai

L’heure est à la l’érection…d’un arbre de mai.

Le mois de mai signe la fin de l’hiver, le retour du printemps et la floraison des beaux jours dans les parc et jardins.

A Cucuron, la tradition veut que l’on dresse un peuplier dépassant le clocher de l’église. La saison des récoltes bat son plein, l’abondance est sensée renaître de ses cendres. Fête païenne, citoyenne, syndicale, 1er mai, rime avec fécondité, fraternité, congés payés. 

 Mai 1968, les événements embrasent le pays et donne naissance aux soixante-huitard.

1er mai 1998, lancement officiel de l’euro, une légère brume pourpre flottait dans l’air .

Mai 2016,  « nuit debout », le journal Siné Mensuel  illustre les événements jusqu’à la caricature .

Voici ce joli mois de mai et son cortège de  fêtes, de comptines et  selon une coutume ancestrale, il est bon ton d’enrubanner l’arbre de mai pour danser et festoyer autour de celui-ci.

En mai, un parfum de muguet flotte dans l’air. Plante très toxique, en dépit de sa fragrance et de ses fleurs blanches, clochettes innocente, attention à ce que vos chiens ne s’en prennent pas à celles-ci. Un poison pour ceux-ci.

Remontons le temps.

Le 1er mai 1561 Charles IX instaura la tradition d’offrir du muguet le 1er mai en guise de porte bonheur. Ce n’est que vers 1907, puis en 1936 que le muguet est associé à la fête du travail. Depuis lors, le 1er mai fait le bonheur des fleuristes.  C’est un jour où la plupart d’entre nous offre un brin ou un bouquet de muguet à ses proches sans savoir vraiment pourquoi.

La vente de muguet, sur le bas-côté,  fait l’objet d’une tolérance admise à titre exceptionnel « conformément à une longue tradition ».

arbre de mai

Comme disait si bien Voltaire: «Le bonheur est souvent la seule chose qu’on puisse donner sans l’avoir et c’est en le donnant qu’on l’acquiert»

En avril, ne te découvre pas d’un fil, pendant le mois de mai, couvre toi plus que jamais.

Un clin aux années 1960 avec la voix de Bourvil, plus connu en tant qu’acteur que chanteur mais chantant délicieusement ce  « Joli mois de mai » .  Notre mère, le portait dans son cœur et adorait celles qui se nourrissent de pucerons, communément  appelé bêtes à bon Dieu qui avaient élues domicile dans notre jardin.

 La Volkswagen Coccinelle n’était pas encore née !