La Saint Valentin, quel souci !

Il était une fois la saint Valentin:)

Valentin espérait que l’alcool ou un bouquet de fleurs traditionnel lui  éclaircirait les idées quand à cette fête de la Saint Valentin endimanchée.

La saint valentin, jour de fête laïque des amoureux car, dit-on, c’est le jour où les oiseaux commencent à s’accoupler. C’est donc le  »  Grand Jour  » pour tant des couples recherchant l’âme sœur. Pour ces derniers, ne commencez pas par la question de Raphael s’adressant Madame de Beauflanquet comme l’écrit Guy de Maupassant. Il est préférable de choisir parmi les 14 citations retenues par les éditions La bourdonnaye, cette phrase de Verlaine: « je vois tes yeux auxquels je plonge, les miens jusqu’au fond de ton cœur, d’où mon désir revient vainqueur dans une luxure de songe ». Pour celles qui refusent une avance, vous pouvez dire comme le conseil Pierre Louis : je ne m’ennuie jamais toute seule. Les adeptes des classiques de la littérature érotique comprendront.
Pour les couples, selon un sondage Harris Interactive, 68% offre pour la Saint-Valentin des cadeaux à leur « Moitié »

Plutôt que les sempiternelles fleurs, chocolat, lingerie; il est suggéré de faire preuve d’originalité en offrant un livre, d’autant que suivant un autre sondage, celui d’opinionway de janvier 2016 pour les éditions La Bourdonnaye, il ressort que 51% des sondés ont déjà lu, souvent seul, principalement dans la chambre et accessoirement dans le salon, de la littérature érotique et que pour 57% cette lecture est source d’inspiration.

Ces cadeaux coquins pigmenteront la sexualité surtout pour ceux ou celles qui ont (entre parenthèse) une chute de libido.

Dernière suggestion,  offrez plutôt le best-seller de E.L. James ”Cinquante nuances de Grey” au lieu d’inviter au cinéma votre  « Moitié » pour y voir l’adaptation cinématographique qui a reçu, cette année, quatre Razzie : pires acteurs pour Jamie Dornan et Dakota Johnson, pire film et pire scénari

Image: Les Classiques érotiques, éditions de La  Bourdonnaye, leur collection ne manque ni de piquant ni d’imagination en nous proposant un puzzle  des différents ouvrages proposés pour voir La Vie en Rose .

Alors,  dites-le tout simplement  avec des livres 🙂

Bonne à tout faire, un passage d’enfer

Bonne à tout faire, un passage d’enfer.

Hélas , c’est l’histoire bien réelle, d’un fainéant qui prend sa femme pour « sa bonne à tout faire ».
Un italien, s’estimant victime de « mauvais traitement », porte plainte contre son épouse qui ne cuisine pas assez et néglige la propreté du foyer, rapporte le quotidien «Il Fatto quotidiano». Tout ceci prête à sourire, si ce n’est qu’au regard du droit italien… si l’épouse est reconnue de « mauvais traitement », elle encourt une peine pouvant aller jusqu’à six ans de prison.
Pas futé cet homme un peu macho sur les bords.. .Si elle va en prison, il sera enfin obligé de se bouger…
Il faut lui botter l’arrière-train à ce gaillard ! « Pour inciter mon homme à participer aux tâches, j’adopte la méthode des machos » titrait Le Monde le 8 mars 2011.
Certains croient qu’une étude norvégienne de 2012, démontre que plus l’homme fait le ménage, plus le risque de divorce est élevé car le nombre de divorces parmi les ménages qui partagent les tâches domestiques est 50% plus élevé que chez ceux où la femme accomplit seule le travail. En fait, la véritable raison est qu’on peut plus facilement se chamailler si on a les mêmes rôles et si on a le sentiment que l’autre ne fait pas sa part de travail.
Donc la solution consisterait à bien définir le rôle de chacun sans penser qu’une femme est destinée, par nature, aux tâches ménagères et pas un homme , c’est du machisme et de la misogynie . Si un homme fait le ménage,  manque t-il  de virilité ?
Pourtant, il est tellement mimi en soubrette passant l’aspirateur :  Freedie Mercury.

Bon assez ri, je vais prendre mon martinet pour mettre mon mari au taf !
Musique : I want to break free. Freedie Mercury.

Mathilde alias Jean-Pierre D.

Mathilde alias Jean-Pierre D,

ou, inversement, l’arrière petit fils de l’auteur arlésien Alphonse Daudet, ancien reporter de guerre, père de quatre enfants, est devenue femme à l’âge de soixante ans par vaginoplastie et le raconte dans l’autobiographie Choisir de vivre, parue le 26 janvier dernier. Son histoire n’est pas sans rappeler celle de Lili Elbe, née Einar Wegener, une artiste danoise connue pour être la première personne à avoir subi une chirurgie de réassignation sexuelle en 1930.
Jean-Pierre aimait beaucoup les femmes et celles-ci le lui rendaient bien. Pourtant, il détestait son corps mais aimait celui des femmes. Contrairement à Josie, dans Macadam- Garrigues qui «mariait à merveille les avantages des deux sexes sans le moindre inconvénient majeur», Jean-Pierre souffrait de dysphorie. Il est vrai qu’en chacun de nous sommeille une part de féminité et de masculinité, comme le symbolise le Taiji-tu. Parfois, cette «complémentarité» est source d’insupportables dissensions.
C’est une souffrance permanente, une lutte contre soi-même à cause d’une société qui n’aime que la normalité, qui s’attache plus au paraître qu’à l’être, où le sexe conditionne le genre. Cette distorsion entre la réalité génétique et son ressenti existentiel l’enferme dans une dissonance mortifère. Après avoir, en vain, invoqué Dieu, il devint théophobe.
Comme près de 400 transsexuels chaque année en France, surtout des hommes, il décide de changer de sexe, mais il choisit de se faire opérer à Bangkok car, pour lui, la procédure en France est trop longue et le résultat hypothétique. «Trois ans d’évaluation par des psys durant lesquels il faut prouver qu’on est une femme.» Cette Décision est difficile car il ne sait plus qui il est, et a peur de ce qu’il va perdre.
Même s’il a perdu son emploi de reporter «malgré le peu d’usage de la verge dans une prise de vue» Il ne regrette pas le résultat. Ce tamis à cons ! Au sens que, restent amis, seuls ceux qui l’ont été et le sont véritablement. C’est une victoire sur les interdits sociaux ou religieux. Par ailleurs, devenue femme, son second couple n’a pas tenu malgré l’assentiment de sa femme. Au demeurant et malgré les traitements hormonaux, les séances d’épilation et de psy, elle conclut, sans regret «Aujourd’hui, cet homme que j’étais est mort». 

Macha Méril auteur

Macha Méril auteur

Macha Méril auteur, marraine tonique de la Journée du livre 2014 à Sablet.

Marie-Madeleine Gagarine  alias Macha Méril .

Quel heureux hasard de la voir, micro en main, une sorte de lien ombilical la relie au public et à la pléiade d’écrivains invités au cœur des vignobles des côtes du Rhône. Un rien l’habille Macha Méril. Sa joyeuse décontraction, sa féminité sont à ce rendez vous, cocktail littéraire, immanquable dans la région. Son sourire, un soleil sur la place du village écrasée par un cagnard d’enfer .
En avance sur la réforme de l’orthographe, elle prend des libertés d’auteur avec : Moi, j’en riz publié chez Robert Laffont, 1996. Dix ans déjà, ça la ferait sourire, d’être au goût du jour face au grand bruit dû à la reforme de l’orthographe qui fait tant de tintamarre.

Comédienne et écrivaine, elle commence sa carrière cinématographique, en 1960, dans « La main chaude », son second rôle significatif où elle interprète le rôle d’Yvette, la première réalisation de Gérard Oury qui est à la fois, acteur, scénariste et dialoguiste.

Princesse, un titre qui lui vient de sa famille. D’intime, ce titre devint un rêve collectif, un double charnel pour les princesses en herbe.

Le temps nous  fait faire des allers-retours , quitter les terres de l’enfance, de l’adolescence pour mieux revenir à des amours de jeunesse.

Balayant d’un sourire les tabous sur le troisième âge, Macha Méril et Michel Legrand, compositeur se sont mariés  « sur le tard » sous l’éclairage ardent de la Cathé­drale Saint-Alexandre-Nevski à Paris,

Elle n’en finira jamais de nous étonner, sur l’amour et ses facéties, Macha Méril auteur.

« En vieillis­sant, la sexua­lité évolue, ajoute l’au­teure de la Biogra­phie d’un sexe ordi­naire. Elle est diffé­rente, surpre­nante, mais tout aussi vive. »

Et :  Patati patata, trois petits tours et puis ça va, Albin Michel, 2001.
http://www.machameril.com/

Accent circonflexe, s’il vous plaît.

Avec ou sans accent circonflexe, s’il vous plaît .

Imaginons, l’accent circonflexe est supprimé « je vais me taper ces tâches de secrétaires » ou la plus ardente à garder « je vais me taper ces « taches salissant leur corsage » lors d’un déjeuner à la bonne franquette.

Accent circonflexe, s'il vous plaît.La suppression de l’accent circonflexe ne concerne que certains «i»  «u» et « a » . Ainsi, quand un étudiant écrit Maitresse ou Maîtresse. Pas de problème majeur.

Idem pour Maitre ou  Maître d’école, terme qui tend à disparaître au bénéfice de « professeur des écoles »  Comment être maître après Dieu. Maître de céans.

Concevoir être seul maître à bord de son navire.  Mâter, démâter, à la recherche de L’Île au trésor ou mater une rébellion, une manifestation dirons-nous de nos jours! Ces deux mots à la consonance identique, dont « un » avec l’accent circonflexe sur le « a » n’ont pas du tout, vous en conviendrez, la même signification. Admettons, nous ôtons l’accent circonflexe sur le mot en question, cela contribue à entretenir la confusion sur le sens de ces mots.

Avec ou sans accent circonflexe, le Net tisse sa toile avec le sentiment irrésistible d’appartenir à une autre catégorie, un autre sexe. Les partages sur  « Je vais me faire un petit jeûne » et « Je vais me faire un petit jeune », ou, « je suis sûr ta sœur, elle va bien ! » et « je suis sur ta sœur, elle va bien » vont bon train. Autant de stimulants pour l’érection et sa masturbation mentale adoptant une mise en scène pour transformer le monde en un joyeux bordel. Attends un peu, de voir quand elle sera mariée. Elle fera marcher son époux comme elle l’entendra. Ceci dans le meilleur des cas!

 Lorsqu’on écrit : « qu’il fut » ou « qu’il fût », s’agit-il d’un tonneau où l’on met le vin? Les caves de Vacqueyras, Beaumes de Venise, Gigondas, Sablet et l’incontournable Châteauneuf-du-Pape s’en offusqueraient.

La différence dans la forme de l’orthographe et sa conjugaison à partir du verbe être, est énorme.  La première renvoie à l’indicatif passé simple et la seconde au subjonctif imparfait. Il est important dans ce cas de conserver l’accent circonflexe. En cas d’ambiguïté, l’accent circonflexe est conservé.

Accent circonflexe, s'il vous plaît.De toute façon, les jeunes continueront à utiliser l’accent circonflexe notamment dans cet-être-double en proie à une acné juvénile. Est-il toujours avec Machine ?
Pour autant que je saches, oui. Mais sa bêtise est légendaire. Sourire !

En fait, la seule chose qui ne change pas, dans ces mêmes rues, pareilles à un jeu de cartes ; c’est l’accent circonflexe sur : chômage. L’ascension des uns fait la chute et la grâce des autres .
L’avenir nous promet encore de belles surprises, pâté maison, pigeon voyageur patté, estampé Pathé cinéma.

« La faute d’aujourd’hui sera la norme de demain » souligne Claude Hagege, linguiste. Certains craignent que l’écrit devienne comme le parler. Que l’on aille à donf pour le verlan ou kon ay a fon en langage sms.
 
Allons plus loin et si l’on supprimait la cédille. Un garçon qui perd sa cédille, je vous laisse deviner ce qu’il adviendrait. De même leçon, sans cédille, cela fait un peu con !
 
C’est important aussi la virgule : j’ai mangé, maman ! et,  j’ai mangé maman! (cannibale)
 
A ce sujet, on entend ou lit souvent l’expression « Niveler par le bas » …Essayez donc de niveler « par le bas » …
 
Certains me diront ; occupe-toi de tes oignons sans les couper en rondelles.

Accent circonflexe, s'il vous plaît.
 
Maintenant, il suffira juste que je regarde le mot « ognon » pour me mettre à pleurer… de rire… en le pelant.

Suffit dans cette tempête aveuglante de mettre un peu de vinaigre sur ses mains pour peler un oignon  et regarder poindre l’aube, les yeux cernés par un trait de crayon khôl.

Jacqueline Sauvage

L’affaire Jacqueline Sauvage fait grand bruit.

Cette femme âgée de soixante cinq ans, Jacqueline Sauvage a été condamnée par la Cour d’Appel le 3 décembre dernier à 10 ans de prison, pour avoir tué son mari qui la frappait depuis de nombreuses années. Il était également très violent envers ses enfants et, de plus, incestueux envers ses filles. L’émotion nous à tous submergé. Comment pouvait-il en être autrement ? Mais l’émotion n’est pas la raison.
Chaque année, en France, plus de 216.000 femmes sont victimes de violences commises par leur partenaire.
D’un point de vue moral, cette décision est incompréhensible, la victime est devenue coupable. C’est pourquoi une pétition ayant recueillie 400.000 signatures demandait la grâce présidentielle. Cependant, juridiquement, la condamnation est juste : Dura lex sed lex ! L’article 122-5 du Code Pénal sur la légitime défense exige la réunion de trois critères : une agression injustifiée, une riposte par un acte concomitant, une proportionnalité de la riposte à l’attaque. Mais la concomitance n’a pas été reconnue  :  un certain temps s’est écoulé depuis le coup qu’elle a reçu au visage, quand elle tire sur son mari, dans le dos, et, pas plus la proportionnalité car face à un coup de poing qui se solde par trois jours d’ITT, elle tire trois balles.
Dimanche 31 janvier 2016, le Président de la République a utilisé la survivance d’une prérogative monarchique. Comme énoncé dans le communiqué présidentiel, il a accordé une grâce partielle , consistant en «une remise gracieuse de sa peine d’emprisonnement de deux ans et quatre mois, ainsi que de l’ensemble de la période de sûreté qu’il lui reste à accomplir». Par un habile compromis, qui ne déjuge pas au fond la décision rendue par la cour d’assises d’appel, «Le Président a fait sauter le verrou de la peine de sûreté, ainsi il permet à Jacqueline Sauvage de pouvoir être accessible à une libération conditionnelle dès la mi-avril 2016», disent les avocates de la défense. Mais Jacqueline Sauvage restera toujours coupable d’homicide et la liberté conditionnelle peut ne pas être accordée, ou alors, être  assortie d’un bracelet électronique, ou d’un régime de semi-liberté ou bien, bénéficier d’un placement à l’extérieur.
Pour que pareille situation de ne se reproduise plus, une députée a indiqué qu’elle déposerait prochainement une proposition de loi afin de créer une « légitime défense différée » pour les femmes battues et pour que le « syndrome de la femme battue », permettant d’invoquer la légitime défense, soit, comme au Canada, reconnu en France.

Ma mère, Carmina, n’a jamais trouvé le courage de tuer son époux, le crabe s’est chargé de lui, bien tard. Elle nous a quitté bien trop tôt…