Rentrée littéraire 2016

Rentrée littéraire 2016

Avant de revenir sur ce sujet, un détour par France culture qui met l’accent sur la précarité des auteurs, car en France, seuls une quarantaine d’écrivains vivraient de leur plume, un chiffre à mettre en balance avec les 560 romans et recueils de qui paraîtront entre la mi-août et la fin octobre (Livres Hebdo.)

Rentrée littéraire 2016, quelle histoire raconte cette nouvelle saison? 

Ma préférence va pour : Le Règne animal de Jean-Baptiste Del Amo, qui aborde la rudesse des rapports humains tout en dénonçant la domination des hommes sur les bêtes . Lauréat du « Premier prix » du jury de L’île aux Livres/ La Petite Cour. Mais attendons les autres récompensés. Récompense, un bien grand mot, peut-on à ce juste titre consentir à tous les sacrifices. Sainte Ligne éditoriale oblige, pas vraiment, il s’agit d’un choix précaire en l’apparence. Celui du verbe incarné à travers un texte. Et peu importe ce que peut en dire votre psy. Si toutefois, vous êtes abonné à l’un d’eux ! Ainsi je ne nommerais celui-ci et son incontournable succès au cinéma.

Anguille sous roches, premier roman d’Ali Zamir, jeune auteur de 27 ans de l’archipel des Comores, encensé par une critique quasi-unanime qui fait l’éloge de cette histoire de jeune fille pas sage, de passage, de traversée et de passeur : Un diamant pur, assourdissant de talent (Le Point) éclatant (Marianne), singulier (AFP), prose vertigineuse, sensuelle et révoltée (Le Monde) étonnant et dépaysant (FNAC), roman aussi étourdissant qu’envoûtant ( leslibraires.fr ) et pour d’autres, une puissance époustouflante, une langue à la fois inventive et précise, un rythme et un souffle… Le fond de ma pensée : son écriture tient d’une intelligence scénique et dramaturgique éblouissante !

Chacun y va de sa plume pour mettre en valeur sa sélection.

Dans ce tour d’horizon, certains font une place de choix à Chloé Delaume avec Les sorcières de la République,  racontant à l’aune des Présidentielles, l’arrivée au pouvoir du Parti du Cercle, émanation d’une secte féministe qui a pour souhait ; compenser quelques millénaires de domination masculine, entre liberté et parité.

Enfin, dans un autre registre, la bande dessinée, Les Culottés de Pénélope Bagieu est souvent citée. Deux tomes d’histoires de femmes battantes.

Rentrée littéraire 2016

 

Pour conclure, si chacun (e)  avait le temps et le budget, on aimerait bien, au fil des saisons lire les nouveautés de la Rentrée littéraire ! Heureusement il y a le format E-book, plus accessible, pour se faire plaisir sur « Liseuse ».

 

 

 

 

 

Je vous livre ma soupe au pistou

Je vous livre ma soupe au pistou

En cette saison aoûtienne, ouvrez grand vos papilles, l’heure est à recevoir autour d’une soupe  au pistou  et à sa dégustation. 

À chacun, chacune, sa recette. La mienne, je vous le concède, est un chouia trop douce en ail et basilic. Alors, c’est de pied ferme que je vous attends pour la savourer, en fin de soirée.

Un grand dîner paré de vert se profile à l’horizon.

L’exubérance chlorophyllienne des feuilles de basilic et la sensibilité blanche ou violette de l’ail nouveau assure une atmosphère toute provençale autour de la célèbre

soupe au pistou.

Cependant, elle paraît si simple à réaliser, cette soupe, que trop souvent on néglige sa préparation. Il s’agit avant tout de ne pas faire trop cuire les légumes afin de conserver leur croquant.

Ce croquant que vous ne retrouverez jamais dans une préparation, fut-elle en bocal en verre, portant l’appellation bio.

La soupe au pistouLa soupe  au pistou, c’est une recette de grand-mère :

On écosse les cocos rouges, les blancs, les petits pois, on équeute les haricots verts, les plats et les feuilles de basilic.

Dans une grande cocotte, commencer par mettre au feu, dans l’eau froide, les cocos rouges. Vingt minutes plus tard, adjoindre les blancs et autres légumes au fil du frémissement de la marmite.

Entre-temps, couper au couteau sur une planche de bois, en olivier de préférence, ( le robot est à bannir) les courgettes coupées en rondelles,  ou en quatre dans le sens de la longueur, en cubes, les incorporer à la cuisson douce.

Prendre des tomates allongées car elles rendent moins d’eau que les rondes, les peler, les épépinées.

Ainsi vient à point le temps du « pistou ». Éplucher les gousses d’une tête d’ail, effeuiller de ses feuilles un plan de basilic en terre, pilonner avec une  généreuse cuillère d’huile d’olive.

À mélanger avec les quartiers de tomates émondées sur feu modéré. Il importe que le cœur de la tomate soit encore cru. Qui l’eût cru ? Les joues en feu sont les vertus de l’ail et du basilic !

 Pour conclure, servez avec des coquillettes et versez sur chaque assiettée, des copeaux de parmesan affiné, grand âge.

J ‘ai du pain sur la planche, mes convives ne vont pas tarder à arriver. Les carafes d’eau et de vin blanc, rosé ou rouge valdinguent avec la couleur et les effluves de l’ail et  du basilic. Des tranches de pain grillées, tartinées d’un soupçon d’ail et d’huile d’olive tournent d’un hôte à un autre.

Recevoir autour d’une soupe c’est autant d’amour à partager.