Killer Zoom Zoom

Killer Zoom Zoom

Tout en écoutant en boucle « Killer Zoom Zoom » de Charlélie Couture, je regardais fixement ma tasse de thé. Une petite voix murmurait à mon oreille, « Je, Tue, il ou elle. »

Killer Zoom Zomm.  Un Jeu de passe passe sémantique dans un mode sans pitié. L’univers urbain devint un terrain de chasse pour Greg. Il affûte sa corde, sainte éthique du killer en série.

Killer Zoom Zomm

Ça fait un drôle d’effet  de tremper sa plume dans une encre masculine.

J’avais l’impression d’être orpheline de mon Yin.  Mon Yang naviguant dans cette intrigue entre un Greg déshumanisé et Edy, ce bon chien par lequel tout arrive.

Le pire, comme le meilleur.

Ce fut beaucoup plus simple que je ne le pensais d’écrire  « la saison 1»  de : Je suis un Serial Killer heureux, m’amusant entre deux tasses de thé des  wouaf-wouaf de mon p’tit Bandit et de son trio de concertistes improvisé avec les coussins du canapé.

Au sud de la frontière du Lubéron et des contreforts du Mont Ventoux, Greg nous emmène dans cette balade  de l’impossible.  Il se dévoile  et nous délivre une méditation caniculaire sur ce bipède en quête de vérité.

En ce sens, Greg réussit un défi qu’il s’est lancé, c’est à dire, un marathon pour donner une sépulture décente à Edy , ( Il était trop tard pour l’adopter et, bizarrement, trop tôt pour s’attacher à lui.) ce chien qui va changer sa vie. Cédant à une pulsion criminogène, il va devenir meurtrier et coureur de fond, utilisant toujours la même corde et tenant régulièrement son carnet de route.

Le texte suit la progression des notes du tapuscrit de Greg,  se consacrant pleinement aux débuts de sa carrière de « serial » autant qu’à ses rebondissements inattendus. De ses exploits ou de ses échecs, rien n’est laissé de coté dans ce Serial Killer ! Pas même sa carrière d’écrivain, malgré lui.

Je suis un Sérail Killer Heureux

Trame :

Greg, « nègre » marseillais spécialisé dans les biographies de personnalités, voit sa vie chamboulée lorsqu’un automobiliste écrase un chien errant sur le Cours Lieutaud. Décidé à lui offrir une sépulture décente, il trouve un coin tranquille près l’Isle-sur-la-Sorgue. A la suite d’une querelle avec un paysan mal embouché, Greg tue ce dernier d’un coup de pelle et rentre à Marseille sans avoir enterré le chien qu’il appellera Edy. Sans trop savoir pourquoi: Edy. Sans doute une vague réminiscence du film éponyme dans lequel François Berléand jouait magistralement le rôle d’un courtier en assurance au bout du rouleau et qui arborait une mine de chien battu des plus convaincantes.  « Il a eu une fin affreuse, se dit-il en s’enfonçant dans le fauteuil. Encore aurait-il fallut que la mort puisse être douce ou agréable, enfin, un de ces sentiments paisibles qui précéderait la torpeur terminale. La mort lui apparaissait, à bien des égards, comme l’épilogue bâclé d’une pièce mal écrite et encore moins bien interprétée.

La sonnerie du téléphone le tira de ses méditations et la voix qu’il entendit à l’autre bout du fil ne fit que conforter sa misanthropie galopante. Il leva les yeux au ciel et se contenta d’éructer quelques onomatopées de circonstance. »

Le meurtre du paysan fait naître en Greg un désir irrépressible : devenir le premier tueur en série de la cité phocéenne. Plusieurs « sans abri » sont assassinés une nuit d’été. Les journaux s’emparent très vite de l’affaire du Serial Killer marseillais. Greg savoure son triomphe jusqu’au jour où un homme se rend à la police et prétend être le Killer que tout le monde recherche. Touché dans son orgueil, il décide de commettre le meurtre ultime, soigneusement mis en scène dans le plus pur style gore, afin de récupérer la paternité de son travail.

Une éditrice qui avait jusque là refusé tous ses manuscrits, accepte sa nouvelle œuvre, un roman tiré de ses meurtres en série. Le succès de librairie est au rendez-vous et Greg décroche le prix Goncourt.

Tout au long de son périple, un homme d’une soixantaine d’années, d’abord croisé dans un resto de l’autoroute A7, surgira de nulle part afin de lui prodiguer de bons conseils. Greg le surnommera « Le cow-boy » de l’auto-grill ».

À court d’inspiration, Greg constatera non sans humour que son éditrice publie tous les manuscrits rejetés au cours des années précédentes. Il se retire dans un mas provençal et adopte un chien qu’il nommera Edy, en hommage à son compagnon de route défunt.

Le parcours hautement burlesque de Greg prendra un jour nouveau dans la saison 2 alors qu’un « copy cat » défrayera la chronique.

 

Prince Purple Rain

Témoin privilégié du monde, Prince Purple rain.

On peut l’aimer ou pas,  Prince, mais Purple Rain, restera gravé dans la mémoire d’un iceberg.

Reconnaissons à Prince Rogers Nelson ses immenses talents artistiques, son élégance, une icône à part entière, difficilement imitable, copié mais  jamais égalé.

J’avais tout juste vingt cinq ans et nous avons tellement dansé sur Purple rain. Ta musique, ton génie, tes costumes, petit Prince, ne cesseront jamais de nous faire voyager sur cette planète, pour restituer le parfum d’une époque, la nôtre! Et ton attachement au Minnesota.

Il  dansait comme un Faune ailé et Seule la Musique lui permettait d’atteindre les sommets.

Petit homme par la taille (c’est pourquoi certains le qualifient, à présent, de « petit prince »  en écho à Antoine de Saint-Exupéry.) Ce dessin publié la veille de sa mort que tout le monde se partage, sans connaitre le nom de l’illustratrice.

  Grand artiste Prince, auteur-compositeur-interprète. Il maîtrisait 27 instruments de musique et a toujours su jouer du charme fou de sa physionomie androgyne.

Comme il le disait  dans Purple Rain « It’s time we all reach out for something new – C’est le moment de tendre la main pour quelque chose de nouveau».

  En ce 21 avril, le ciel s’est  obscurcit, Prince Rogers Nelson s’en est allé par delà un nuage pourpre, mais sans son jet cette fois et le ciel s’est mis à pleurer des larmes pourpres.

 

« Une nébuleuse violette, en l’honneur de Prince, qui nous a quitté aujourd’hui »

La Nasa rend hommage à Prince avec une photo de nébuleuse « Purple »

Un peu de musique avec « Sometimes it snows in april »…

Je suis un Serial Killer heureux

Je suis un Serial Killer heureux. Saison 1

 

Je suis un serial killer heureux

Le destin d’un homme se joue à rien et certains événements prennent des proportions inattendues.
Lors d’un banal accident de la circulation, Greg, « nègre littéraire », assiste à la mort d’un chien. Bouleversé, il décide de lui offrir une sépulture décente sur les contreforts du Mont Ventoux. Chute d’un premier domino, la sanglante altercation avec le propriétaire du terrain déclenche en lui une réaction en chaîne qui l’entraînera dans une douce folie meurtrière.
Greg écumera les rues marseillaises durant un été caniculaire afin d’épingler toujours plus de proies à son tableau de chasse. La psychose s’empare très rapidement de la cité phocéenne et le Serial Killer à la corde devient l’ennemi public numéro 1.

« Je suis un Serial Killer heureux » est une fable burlesque où les travers de notre société sont disséqués par l’humour corrosif du héros. Suprême ironie, lui, la plume de l’ombre, transformera le destin de ses victimes en un succès de librairie.

Distribution des rôles :
Greg, biographe, discret, compétent et dépourvu de velléités littéraires.
Le cow-boy de l’Auto-grill et l’autoroute A7
Edy, une tête de griffon juchée sur un corps d’épagneul.
Tetsuo Kanagawa, bien décidé à créer l’œuvre ultime.

Après Macadam-garrigues, Patricia Nandes nous livre un nouvel opus enraciné dans ses terres provençales. Son Killer fera sans doute grincer des dents tout autant qu’il déclenchera des fous rires salvateurs.